Vivre dans la Presqu'Ile de Saint Tropez
Qui sommes-nous ?
Vivre dans la Presqu’île de Saint-Tropez est une Association loi 1901 d’intérêt général pour la protection de la nature et de l’environnement (Journal officiel 25 juin 1986 - N° National : W 831).
A partir de l'indignation de nombreuses personnes devant le saccage des sites, l'association "Vivre dans la presqu'île de Saint-Tropez" s'est créée en 1986 pour contribuer à la protection de cette région en s'appuyant sur la loi "Littoral" de janvier 1986. L'association a depuis contribué à la jurisprudence par des actions juridiques qui ont inscrit des décisions importantes contre des projets illégaux et destructeurs des sites, avec l'aide d'un des meilleurs cabinets d'avocats spécialisés, celui de Maîtres Huglo, Corinne Lepage et I. Cassin. Elle exerce encore une action de prévention et de sensibilisation: conférences de presse, réunions de sensibilisation, concertation avec les élus et associations, démarches auprès des pouvoirs publics et des ministères, intervention lors des enquêtes publiques et des PLU (Plans Locaux d’Urbanisme), dossiers sur la dégradation des plages qui risquent de disparaître à terme (Gigaro, Cavalaire, Pampelonne...), relations positives avec le Conservatoire de l'espace littoral et des rivages lacustres.
Les valeurs que nous défendons
Respect de la nature
Confiée par les générations précédentes, condition de la survie de la planète, de ses eaux potables, de l'air respirable, de l'équilibre humain. L'association s'appuie essentiellement sur la Loi du 10 Juillet 1976 sur la protection de la nature, la Loi Littoral de Janvier 1986 et tout le cadre juridique associé.
Développement économique local
Nous le voulons équilibré et durable, qualitatif plutôt que quantitatif, basé sur les activités traditionnelles (vignobles, agriculture, gestion forestière, artisanat), et un tourisme équilibré en toutes saisons, aux activités basées sur la nature, le sport et la culture. Nous refusons les projets de développement qui consomment le patrimoine local pour des intérêts financiers extérieurs venus coloniser l'économie locale, tels les gros complexes du tourisme industriel.
Vision prospective
Les décisions doivent être prises avec la vision des conséquences pour les générations futures de telle sorte que le développement ne se fasse pas au détriment de nos enfants, mais également pour eux. La Presqu'île de Saint-Tropez constitue dans son ensemble, avec ses villages perchés, ses plages et la Baie de Cavalaire, ses caps et criques, vignes et collines forestières, un site remarquable pour toute l'Europe. Ce patrimoine attire des convoitises, spéculateurs et promoteurs, projets d'immenses complexes. Il faut donc une grande vigilance pour anticiper les constructions abusives. Nos victoires ici font jurisprudence sur l'ensemble du territoire français. Par exemple, le Domaine Public Maritime (plages) est menacé partout, il faut donc une vision d'ensemble, alliée à une action concrète localisée : penser global, agir local.
Courage, persévérance, détermination
pour concrétiser notre idéal commun, il faut de la générosité et du bénévolat, en dehors de toute politique ou polémique. .
Démocratie
Participation des citoyens aux décisions qui les concernent, respect de la légalité, transparence et intégrité. Nous souhaitons que les enquêtes publiques aient lieu en période de fréquentation maximale et non pas en "catimini" à l'insu des personnes concernés. Nous souhaitons participer aux décisions collectives en amont du processus, et pour cela entretenons de bonnes relations avec toutes les organisations soutenant nos valeurs, en particulier le Conservatoire du Littoral. Nous restons en contact avec les instances locales, en veillant à éviter tout conflit d'intérêt. Nous soutenons les associations qui défendent des préoccupations proches des nôtres.
Culture locale
Nous voulons un développement équilibré qui respecte le patrimoine culturel (arts, théâtre musique, histoire, archéologie, etc.). Nous avons préconisé pour Pardigon la mise en valeur des sites archéologiques avec un "Musée des Maures", en liaison avec un futur "Parc Régional des Maures", soutien aux divers festivals, dont celui de Pardigon qui sans notre action aurait disparu.
Dépasser les intérêts personnels de chacun
Privilégier l'intérêt général plutôt que les intérêts particuliers. En l'absence d'une protection générale de la presqu'île, les actions de sauvegarde doivent être multipliées et pertinentes, ce qui demande beaucoup de temps, de courage, d'énergie et une concertation avec toutes les bonnes volontés. Ceci entraîne des frais, de communication et de justice en particulier, et nécessite le soutien du plus grand nombre.
Des réalités concrètes:
Les sentiers permettant l'accès aux espaces naturels ouverts au public sont en nombre insuffisant, ils sont saturés, comme la réserve du Lardier, et menacés par les projets immobiliers.
L'association se bat aussi pour la qualité de l'eau de mer et pour l'instauration de "Z.I.E.M." (Zones Interdites aux Engins Motorisés) le long des plages dans la bande marine des 300 m, à réserver pour les sports non polluants (natation, voile, rame) tandis que les navires motorisés et jetskis ont l'immensité de la mer pour eux.
L'association s'oppose aux ports "flottants" qui contournent les lois sur la création des ports et polluent la mer devant les plages. Les ancres des plaisanciers détruisent les précieux herbiers de posidonies qui constituent le plus grand réservoir d'oxygénation de notre planète.
Le problème des parkings : cela fait déjà quelques années que nous proposons une alternative au "tout voiture"-"tout pollution" : l'association demande des "navettes" intercommunales reliant des parkings en retrait des plages, navettes non polluantes et gratuites, plutôt que sacrifier les plus beaux espaces naturels du littoral pour y stocker les voitures quelques semaines par an et polluer l'air des plages. Les parkings doivent servir toute l'année pour les commerces.
L'association représente les citoyens dans les réunions de préparation des nouveaux Plans Locaux d'Urbanisme (PLU) et du Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT), et pour la gestion des terrains du Conservatoire du Littoral.
En l'absence d'une protection généralisée de la Presqu'île, les actions de sauvegarde doivent être multipliées, ce qui demande beaucoup de temps, de courage et d'énergie, entraîne des frais et nécessite le soutien du plus grand nombre.
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