Actuellement: inquiétude sur l'exploitation à venir des plages de Gigaro
VPIST se préoccupe activement de l'évolution de l'exploitation des plages de Gigaro liée aux réaménagements hôteliers actuels sur le boulevard du littoral, et l'évolution de la clientèle de la Brigantine. Se pose la question des deux concessions de plage historiquement liées à La Brigantine: la plage privée du restaurant, et l'école de voile "La voile blanche". Il est aussi pour l'instant difficile de prévoir l'impact du projet sur la circulation du boulevard de Gigaro, déjà très problématique.
En 2022, une première redéfinition du trait de côte a été effectuée pour tenir compte de l'érosion des plages, mais elle n'a pas été satisfaisante, elle va devoir être reprise. C'est une condition préalable à l'appel d'offres pour les concessions, qui est donc repoussé.
On peut remarquer que pendant ce temps la disparition de l'école de voile s'est installée sur le mode du fait accompli, et que Lily of the Valley exploite cette concession en location de paddles.
Par ailleurs on observe le va-et-vient d'un bateau semi-rigide à moteur (7m, 200cv) entre les bateaux à l'ancre en face de la plage et la Brigantine, dans la zone de baignade (ZIEM). Ce n'est pas illégal, il existe un droit de "beaching", c'est-à-dire de dépose à partir des bateaux, mais cela pose un problème de sécurité pour la baignade, et ajoute à l'extension des activités liées à la restauration et aux hôtels de luxe au détriment des usagers "ordinaires".
Contraint aussi de s'adapter à un état de fait qui s'est imposé et ne permet pas de voie de recours, VPIST a fait une démarche auprès du maire pour demander la création d'un chenal permettant de sécuriser la baignade.
Mais une nouvelle est plutôt rassurante quant à l'avenir: le trait de côte en voie d'être redéfini sera largement "remonté", ce qui élargira notablement l'espace inconstructible de la commune et devra être entériné par le PLU.
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