Enquête sur les eaux usées déversées en mer par des émissaires.
Une étude a été initiée à partir des inquiétudes soulevées par les émissaires en mer, c'est-à-dire les canalisations qui drainent l'eau issue des stations d'épuration dans la mer (à grande distance du rivage). Il existe 5 stations d'épuration : Grimaud, Cogolin, Ramatuelle, St Tropez et Pardigon. VPIST a enquêté sur cette dernière: rénovée en 2006, elle opère 4 traitements successifs, ce qui dépasse la norme européenne qui en exige seulement deux. Il apparaît que l'eau issue des stations d'épuration dans les conditions normales répond aux exigences de dépollution et ne comporte pas de danger. Notre attention a été attirée au contraire par les responsables de la station de Pardigon sur l'intérêt de recycler cette eau, non potable mais propre à l'irrigation, et à de multiples usages.
Depuis 2006 il sort de la station Pardigon de l'eau non potable mais utilisable qu'on appelle la Ré-ut. Or aujourd’hui seuls le square du Souvenir et le rond point du Débarquement utilisent cette ré-ut . Pourtant cette ré-ut pourrait être utilisée partout en arrosage goutte à goutte, par les pompiers contre les incendies, pour les lavages de véhicules et des bateaux au port, dans les WC publics et privés au lieu de l'eau potable comme c'est le cas. Des canalisations de faible diamètre seraient suffisantes et les installations nécessaires peu onéreuses.
Le problème n'est donc pas la qualité des eaux usées mais leur utilisation.
Un projet pilote pourrait voir le jour entre la station Pardigon et le domaine privé de Val de mer.
Nota Bene: les inquiétudes s'expliquaient par les débordements qui ont lieu après les orages, et qui, eux proviennent d'eaux qui n'ont subi aucun traitement. Si vous trouvez, lors d'orages par exemple, une eau suspecte, prenez un échantillon et remettez-le à la station d'épuration.
Une autre action concerne les eaux polluées: les Pluvieaux qui se déversent en mer. Le réseau des eaux pluviales, dans lequel vont directement les bouches d'égouts de la voie publique, se déversent dans la mer sans être traitées, puisque normalement elles ne comportent que de l'eau de pluie. Une action est en cours dans plusieurs communes pour mettre en place des pancartes à chaque bouche d’égout: « la mer commence ici », pour sensibiliser et éviter les déversements de détergents et autres produits nocifs (huiles de vidange ...) dans les bouches d’égout. En cours à Cavalaire, La Croix Valmer, Cogolin, et Saint Tropez
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